Partager
close
Thématique
Home / Thématiques / LA PRESERVATION DES ARTS NUMERIQUES

LA PRESERVATION DES ARTS NUMERIQUES

LA PRESERVATION DES ARTS NUMERIQUES

A travers des réflexions autour de la conversation de l’archéologie du réseau et des machines, et les créations contemporaines, comment s’articule la préservation des arts numériques ?


Artistes liés

Les œuvres d’art naissent, vivent et.. meurent aussi. Le pamal, une unité de recherche de l’école supérieure d’art d’Avignon composée d’artistes, d’ingénieurs et de conservateurs-restaurateurs, mène une réflexion sur la durée de vie des œuvres d’art numériques, sur leur émergence et leur obsolescence, sur leur préservation, leur restauration et, parfois, leur disparition… Une invitation pour le public à découvrir plusieurs œuvres retraçant une archéologie du réseau et des machines, du minitel à aujourd’hui.

Constituée autour de deux axes majeurs, ceux de la conservation et de la création, l’exposition regroupe des œuvres d’art qui nous permettent de nous questionner sur la préservation des arts numériques. Créés pour Minitel, Agima, pour le web ou l’internet des objets, les œuvres proposées par les artistes ne sont pas qu’images, sons ou textes, mais aussi des programmes, des entités numériques, des interactions homme-machine, des composants électroniques, des câbles, de l’énergie électrique. Et jamais l’art n’a été aussi dépendant des stratégies industrielles et économiques, ainsi que des écosystèmes médiatiques.

Mais alors, qu’elle est la durée de vie d’une œuvre d’art numérique ? C’est la question que pose le premier axe qui est celui de la conservation, dans la restauration des œuvres numériques devenues illisibles sur nos machines et nos réseaux modernes. Serait-ce nuire à l’original que de les déplacer sur une autre machine que celle d’origine ? La machine première de présentation participe t-elle à l’œuvre ?

Chaque oeuvre est fragile, à la limite de la disparition : il n’a été trouvé plus que trois cartouches pour l’imprimante de .jpgprinting, l’œuvre d’art de Jacob Riddle, le programme central au fonctionnement du minitel n’est plus utilisable depuis 2011… L’évolution, dans la modernité, fait mourir certaines œuvres d’art qui n’ont plus la possibilité d’être mises à jour et donc la possibilité de fonctionner. Elles laissent alors place à des œuvres d’art récentes, plus modernes, mais comme avec des cycles, celles-ci seront alors confrontées au même problème, qui nous rapporte de nouveau à notre question concernant la conservation. D’ailleurs, présentées dans cet été incertain, certaines n’existent déjà plus que comme trace et archive.

Le deuxième axe questionne notre passé technologique et médiatique à travers des créations contemporaines. Les premières technologies des œuvres d’art devenaient anciennes et obsolètes, donc inutilisables, par le passage du temps, mais ici, les créations contemporaines viennent questionner directement les évolutions en passant par les disparitions. A travers une réutilisation consciente de machines imparfaites, un état des lieux de notre rapport à l’hyperconsommation des nouveaux modèles, un retour sur les esthétiques amateurs des premières réseaux… les artistes proposent un regard contemporain sur notre époque en vitesse continue vers la nouveauté et l’abandon de l’ancien. Cela constituerait alors finalement un cheminement logique, à travers une obsolescence programmé, largement visible de nos jours.



Connexion
Pas encore inscrit ? Mot de passe oublié ?
fermer Définition
Le mot à définir :
Omnimpelibea adi dolupta tiust, sust quis dolorem. Fictemodit. Ri incipsuntiae volum rernam nati sequam, con re el es eicidiam aperfernam anis sit quiatiunt. Omnimpelibea adi dolupta tiust, sust quis dolorem. Fictemodit. Ri incipsuntiae volum rernam nati sequam, con re el es eicidiam aperfernam anis sit quiatiunt.