Sur un fond noir constellé de points argentés, des arcs-en-ciel apparaissent, se transforment et se reforment en fonction des mouvements du spectateur et de ses déplacements dans l’espace. Les images qui se créent rappellent alors celles des phénomènes astraux telles les aurores boréales ou des vues de nuages cosmiques.

Cette oeuvre met en avant un phénomène d’irisation comparable à celui d’une flaque d’essence, jouant sur une dualité intéressante entre l’esthétique de cette matière et son caractère nuisible.

La lumière, sous forme de faisceau lumineux, joue ainsi un rôle primordial puisque sans elle, les arcs-en-ciels n’existent plus. C’est la matière polluante de l’hydrocarbure qui révèle les couleurs présentes dans la lumière blanche. La place du spectateur dans l’espace détermine également ce qui va lui être donné à voir.