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NASSIRI Arash

NASSIRI Arash

Arash Nassiri utilise des lieux comme cadres pour produire son travail, à la manière du Land Art. Ces lieux peuvent être très spécifiques, comme un bâtiment en ruine, ou une ville entière comme dans la vidéo TEHERAN-GELES, où Los Angeles est utilisée comme représentation de Téhéran. Est ainsi engagée une discussion entre deux pôles opposés : la matérialité et la virtualité du lieu. « J’aime imaginer mes projets en tant qu’ambassades. Ce sont des représentations d’espaces spéculatifs, où nos idéologies peuvent devenir visibles et malléables ».



Quelques oeuvres

Darwin Darwah (2016)

Darwin Darwah

Dans cette vidéo, Arash Nassiri interroge nos croyances quant à l’origine des civilisations en mettant en scène les théories du complot qui fleurissent sur la toile.

L’artiste filme les vestiges des catacombes parisiennes à travers un long couloir, on observe des sarcophages, des squelettes de ptérodactyles et autres anachronismes et incompréhensions. L’image est sombre et baignée d’un halo vert, et le plan-séquence utilisé renforce ce côté inquiétant et inhumain. Un homme à la voix grave nous raconte la supposée construction de la ville de Paris.
Néanmoins, cette vidéo est un montage complet, réalisé grâce au scan 3D, outil apprécié par les archéologues, utilisé ici à contre-emploi.

Les objets que l’on aperçoit ont été numérisés depuis les collections des musées de Paris, comme le musée de Paléontologie ou le musée du Louvre. Ici, l’artiste les prive de leurs fonctions esthétiques, de leurs histoires, pour les replacer dans un contexte qu’il veut prétendre archéologique.
Ce voyage au coeur des entrailles de Paris reprend tous les codes employés dans les vidéos conspirationnistes. Mêlant pêle-mêle données réelles, zones d’ombre inhérentes à la pratique scientifique, informations non réfutables, affirmations erronées posées sous la forme de questionnements anodins, on arrive à formuler des aberrations : les Egyptiens ont construit Paris.

Il forme ainsi un musée imaginaire, qui flatte nos fantasmes ou nous met mal à l’aise, et tente de répondre à des questions existentielles. Parce que là se trouve le noeud du conspirationnisme, qui se développe à travers tous les médias depuis l’invention de l’imprimerie. Les humains se racontent des histoires pour essayer de comprendre d’où ils viennent. C’est ce que suggère le titre, jeu de mots entre Darwin, à qui on attribue la théorie de l’évolution, et Darwah, terme familier arabe qui signifie le chaos, le désordre. Depuis l’avènement d’Internet, l’information n’a jamais été aussi facile d’accès, mais elle n’a jamais été aussi facile à manipuler : en témoigne la prolifération de la désinformation, à travers les “fake news”.



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