Omnimpelibea adi dolupta tiust, sust quis dolorem. Fictemodit. Ri incipsuntiae volum rernam nati sequam, con re el es eicidiam aperfernam anis sit quiatiunt. Omnimpelibea adi dolupta tiust, sust quis dolorem. Fictemodit. Ri incipsuntiae volum rernam nati sequam, con re el es eicidiam aperfernam anis sit quiatiunt.
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BLEAU Myriam
Après avoir décortiqué tout au long de ses études la composition musicale, l’artiste cherche à explorer la frontière qui existe entre la performance musicale et les arts numériques.
Myriam Bleau révolutionne la performance grâce à son approche minimaliste. Elle crée des systèmes audiovisuels qui transcendent le spectateur en étant toujours plus proche de lui.
L’artiste s’intéresse de près aux objets familiers qui selon elle «éveillent la mémoire corporelle des spectateurs: ils s’imaginent en train de jouer eux-mêmes avec l’objet comprenant son fonctionnement pour l’avoir manipulé auparavant, et ainsi sont plus engagés dans la performance».
Quelques oeuvres
Soft Revolvers (2014)
Soft Revolvers est une performance audiovisuelle pour 4 toupies.
L’artiste se fait DJ, les toupies deviennent platines, créant un live inédit et original, lumineux et sonore. Ici chaque toupie devient “instrument” dans une composition de musique électroniques, des capteurs recueillent des données de mouvement et écrivent ainsi un tempo électronique, source d’un algorithme musical inédit.
Des LEDS placés à l’intérieur des toupies, illuminent le corps de l’objet dans un contretemps précis avec la musique, dévoilant d’étourdissants halos tourbillonnants. Les toupies ainsi réinventées en instruments de musique évoquent alors d’oniriques platines lumineuses, clin d’oeil à la culture DJ, hip-hop ou électronique. Une performance originale et ludique qui s’empare des codes des musiques actuelles apliqués aux pratiques numériques et multimédia.
Autopsy Glass
La vitesse du son est décortiquée.
Myriam Bleau s’arrête sur le potentiel visuel et symbolique du verre à vin. Nous attendons le résultat de la manipulation de la performeuse avec appréhension car la réaction du verre sera aussi délicate que violente. Les sons sont captés à partir des résonnances et du bruit de débris. Ceux-là même qui crée cette tension si particulière. La destruction est programmée.
Anti Chambre
L’artiste perturbe les codes numériques. Les surfaces de projections sont moins tangibles, elles échappent aux conventions. Entre ces tubes fluorescents les visiteurs sont invités à déambuler. La dualité qui existe entre les deux éléments visibles est forte. Fluides et cycliques, les projections sont en réelles oppositions au construit qui réside dans les formes géométriques sur lesquelles sont projetés les images évolutives.
Photomaton
L’oeuvre est une installation sonore pour trois ampoules. L’intensité variable de celle-ci est accompagnée par la musique. L’activité lumineuse oscille constamment. Chaque ampoule apporte un son différent, la fréquence à laquelle elle s’allume, contribue alors à une mélodie « constante ».