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Pour son exposition à l’espace culturel départemental – 21, bis Mirabeau, Boris Labbé propose un parcours qui présente deux de ses premières œuvres d’animation, Il(s) tourne(nt) en rond (2010) et Kyrielle (2011). Ces œuvres de “jeunesse” révèlent les thématiques et obsessions de l’auteur, développées par la suite : le goût pour la peinture des primitifs flamands mais également une filiation à peine dissimulée avec des classiques du cinéma d’animation expérimental, l’envahissement de l’espace par les personnages, la métamorphose, une narration en boucle.
La série de fusains et d’eaux fortes (réalisée en 2015) témoigne d’un retour au dessin, dans une approche plus classique de composition (de type illustration), où l’ombre de Goya est manifeste.
Cette recherche, graphique et thématique, aboutira sur le film La Chute (2018). Le court-métrage est semblable à une tempête intérieure qui allie les grands mythes fondateurs de la civilisation occidentale avec l’angoisse contemporaine de la chute ou de la disparition.
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L’INFINI TURBULENT
L’infini turbulent est une exposition monographique de Boris Labbé en deux parties : du 10 novembre 2021 au 20 février 2022 au 21 bis Mirabeau – Espace culturel départemental et du 3 décembre 2021 au 6 mars 2021 au Musée des Tapisseries.
Cette année “Une Rentrée Numérique” met l’artiste Boris Labbé à l’honneur : deux expositions lui sont consacrées à Aix-en-Provence.
La première au 21, bis Mirabeau – Espace culturel départemental, se tiendra du 11 novembre 2021 au 20 février 2022. La seconde visible au Musée des Tapisseries aura lieu du 03 décembre 2021 au 06 mars 2022. Diptyque monographique intitulé L’infini turbulent en référence au livre de Henri Michaux dont la citation suivante a beaucoup inspiré l’artiste :
La première au 21, bis Mirabeau – Espace culturel départemental, se tiendra du 11 novembre 2021 au 20 février 2022. La seconde visible au Musée des Tapisseries aura lieu du 03 décembre 2021 au 06 mars 2022. Diptyque monographique intitulé L’infini turbulent en référence au livre de Henri Michaux dont la citation suivante a beaucoup inspiré l’artiste :
«On est entré dans une zone de chocs. Phénomène des foules, mais infimes, infiniment houleuses. Les yeux fermés, on a des visions intérieures. Des milliers et des milliers de points microscopiques fulgurants, d’éblouissants diamants, des éclairs pour microbes. Des palais aux tourelles innombrables, qui filent en l’air sous une pression inconnue. Des arabesques, des festons. De la foire. De l’extrémisme dans la lumière qui, éclatante, vous vrille les nerfs, de l’extrémisme dans des couleurs qui vous mordent, vous assaillent, et brutales, blessantes, leurs associations. Du tremblement dans les images. Du va-et-vient. Une optique grisante.[…]»
Pour son exposition à l’espace culturel départemental – 21, bis Mirabeau, Boris Labbé propose un parcours qui présente deux de ses premières œuvres d’animation, Il(s) tourne(nt) en rond (2010) et Kyrielle (2011). Ces œuvres de “jeunesse” révèlent les thématiques et obsessions de l’auteur, développées par la suite : le goût pour la peinture des primitifs flamands mais également une filiation à peine dissimulée avec des classiques du cinéma d’animation expérimental, l’envahissement de l’espace par les personnages, la métamorphose, une narration en boucle.
La série de fusains et d’eaux fortes (réalisée en 2015) témoigne d’un retour au dessin, dans une approche plus classique de composition (de type illustration), où l’ombre de Goya est manifeste.
Cette recherche, graphique et thématique, aboutira sur le film La Chute (2018). Le court-métrage est semblable à une tempête intérieure qui allie les grands mythes fondateurs de la civilisation occidentale avec l’angoisse contemporaine de la chute ou de la disparition.
Dans la galerie gothique, Boris Labbé propose une version réagencée, retravaillée, re-sonorisée du travail de scénographie réalisé pour la création d’Angelin Preljocaj en 2020 : Le Lac des Cygnes. Les vidéos montrent des éléments naturels et architecturaux en tension permanente les uns par rapport aux autres. Les paysages, souvent d’une grande noirceur, sont à la fois hyperréalistes et hyper-artificiels. Ils nous confrontent à la possibilité d’un monde en train de basculer vers toujours plus de virtualité ou de construction démesurée.
Au premier étage du musée des tapisseries des travaux plus anciens sont présentés. Tout d’abord, la vidéo Orogenesis (2016) explore les phénomènes de mouvement de terrain et formule une hypothèse sur la formation des montagnes. Rhizome (2015), inspiré du concept de Deleuze et de Guattari, montre un organisme qui ne trouve jamais sa forme finale mais qui cherche toujours à se renouveler. Enfin Sirki (2019) est une danse de formes joyeuses directement issues des motifs des kimono Aïnous, ce peuple indigène du Nord du Japon et d’une partie de l’actuelle Russie.
Oeuvres présentées
Le lac
LABBÉ Boris
Cette année “Une Rentrée Numérique” met l’artiste Boris Labbé à l’honneur : deux expositions lui sont consacrées à Aix-en-Provence. La première au 21, bis Mirabeau – Espace culturel départemental, se tiendra du 11 novembre 2021 au 20 février 2022. La seconde visible au Musée des Tapisseries aura lieu du 03 décembre 2021 au 06 […]
Rhizome
LABBÉ Boris
LABBE Boris, Rhizome, 2015, film, 1 min 25
Orogenesis
LABBÉ Boris
Boris Labbé, Orogenesis, 2016, film
Sirki
LABBÉ Boris
LABBE Boris, Sirki, 2018, film
La Chute
LABBÉ Boris
LABBE Boris, La Chute, 2018, film
Ils tournent en rond
LABBÉ Boris
LABBE Boris, Ils tournent en rond, 2011, film
Kyrielle
LABBÉ Boris
LABBE Boris, Kyrielle, 2011, film
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Définition
Le mot à définir :
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