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Birds of Prey

Birds of Prey

Le travail présenté par Victoire Thierrée nous immerge dans la base militaire nucléaire française de Saint-Dizier. La vidéo donne à voir un univers méconnu, souvent secret.

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Birds of Prey s’articule autour du récit d’un pilote de chasse, Michael J., ayant vécu une grave collision avec un oiseau lors de sa première mission en opération extérieure. Il raconte le chaos, la chair et le sang qui s’infiltre dans sa cabine de pilotage, la perte de contrôle de l’avion à 800 km/h. Le récit du pilote d’avion de chasse est la colonne vertébrale de cette vidéo, et vient contraster avec les images douces et organiques de la base militaire. Elle pointe la violence liée à l’accélération technologique de notre monde.

La « collision aviaire » est le principal danger auquel les avions sont exposés.
Depuis 1980, l’armée a mis en place des fauconneries dans chaque base aéronautique pour que ces « oiseaux de chasses » tuent ou effraient les autres oiseaux ayant élu domicile autour de la zone, et permettent aux avions de décoller sans danger.

Des faucons et des aigles sont ainsi dressés par les militaires afin de leur permettre de contrôler leur territoire et de protéger leurs machines de guerre.
La surveillance et la protection aérienne de la base militaire reposent sur le rôle des oiseaux qui, comme les drones de combat, planent à la recherche d’une cible potentielle.

L’artiste montre les contradictions de cet espace : si la forêt, les champs cultivés et les grandes étendues silencieuses qui enserrent la base militaire lui permettent d’être protégée des intrus et des curieux, cette frontière avec le monde réel finit par devenir elle-même un risque de perturbation, voire la principale menace, de la machine militaire.

La lévitation résonne plastiquement et politiquement dans cette installation vidéo. Le double sens du titre de l’oeuvre nous l’indique : “Birds of Prey” signifie aussi bien l’oiseau de chasse que le drone de combat. Ce vol au-dessus de la base militaire est le prisme par lequel l’artiste souhaite montrer comment les hommes ne peuvent se passer de la Nature pour contrôler leurs propres créations technologiques. L’artiste met en avant l’absurdité d’une volonté de contrôle qui finit toujours par se retourner contre elle-même.



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