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LUQUE SANCHEZ Felix

LUQUE SANCHEZ Felix

Felix Luque Sanchez travaille sur des installations sonores, d’animation en images de synthèse ou encore de sculptures électroniques afin de traiter des problématiques en lien avec la nature de l’intelligence.

Felix Luque Sanchez est né en 1976, à Oviedo (Espagne). Il vit et travaille à Bruxelles (Belgique). Après avoir étudié l’anthropologie à l’Université Libre de Bruxelles, il obtient un master en Arts Numériques et Nouveaux Médias à l’Université Pompeu Fabra de Barcelone. Felix Luque Sanchez travaille sur des installations sonores, d’animation en images de synthèse ou encore de sculptures électroniques afin de traiter des problématiques en lien avec la nature de l’intelligence.


 

Felix Luque Sanchez explore le rapport que nous entretenons à la technologie, à mi-chemin entre la peur et la fascination. Il interroge ainsi les enjeux liés au développement de l’intelligence artificielle, à la fois perçue comme un outil fonctionnel et une force mystérieuse. Ses oeuvres s’appuient ainsi souvent sur des systèmes autonomes et incontrôlables qui explorent la vulnérabilité de l’intelligence artificielle et aussi les risques qui lui sont liés. Il conçoit les machines en fonction des processus qu’elles accomplissent, mais également en tant qu’objets de contemplation esthétique.



Quelques oeuvres

Perpétuité I

<i>Perpétuité I</i>

LUQUE SANCHEZ, Félix Perpétuité,2020,Installation,Galerie Zola

L’installation Perpétuité I de Felix Luque Sanchez met en scène deux machines en quête d’éternité. Ces deux machines sont en mouvement et interagissent ensemble. Elles exécutent une chorégraphie sans fin qui donne à voir leur quête d’éternité et son échec perpétuel.


 

Dans cette installation, les deux machines se font face. Elles sont composées d’une barre sur laquelle elles peuvent se déplacer en coulissant. L’une des machines se met d’abord en mouvement et dépose du sable noir devant elle, en dessinant quelque chose. Au bout d’un moment, il est possible d’identifier le symbole de l’infini, notamment utilisé en mathématiques. Mais il ne sera jamais possible de voir le dessin terminé. En effet, un instant plus tard, l’autre machine se met elle-aussi à bouger et suit les mouvements de l’autre, tout en aspirant le sable qui a été déposé. Elle empêche donc la première machine de représenter les deux boucles du symbole. Ces mouvements continuent et ne s’arrêtent jamais.
 

Ces deux machines poursuivent un but divergent sans jamais pouvoir l’atteindre. Leurs efforts contradictoires sont vains. Ces machines peuvent rappeler la figure de Sisyphe, condamné par les dieux à gravir une montagne en faisant rouler une pierre. Une fois arrivée au sommet, la pierre roule jusqu’en bas et Sisyphe doit répéter cette épreuve, pour toujours. Ce mythe, qui laissait entrevoir l’absurdité de la condition humaine, s’applique désormais à des machines. Elles nous donnent à voir un futur dans lequel l’utopie de l’éternité est réalisée par les machines et dont les Hommes ne font pas partie. Les spectateurs sont invités à contempler cette chorégraphie de machines qui forment un circuit clos et autonome, une boucle sans fin qui effleure l’éternité. 

Nihil ex Nihilo (2010)

Nihil ex Nihilo

Nihil ex Nihilo, est basé sur un scénario classique de cette subculture: il nous raconte l’histoire d’un ordinateur, le SN W8931CGX66E, qui à la suite d’une altération électronique, décide de libérer les autres machines.

Nihil ex Nihilo explore les frontières très fines entre notre activité basique du Net et des outils de communication, et les scénarios apocalyptiques où la naissance d’une autre conscience entraîne la révolution des machines. Les ordinateurs pourraient-ils devenir des entités intelligentes délirant entre elles sur le réseau et nous inondant de spams? Que se passerait-il si ces cerveaux artificiels contrôlés par des forces mystérieuses se libéraient et se répondaient (ou se répandaient) dans des dialogues absurdes et entropiques?

L’installation est construite en 3 parties :

  • La Transformation : une archive audiovisuelle sur la mutation accidentelle de SN W8931CGX66E. On y voit comment sa forme matricielle évolue vers une figure semi-neuronale.
  • Le Dialogue : une sculpture électronique composée de 8 afficheurs alphanumériques géants matérialisant le flot incessant de données entre SN W8931CGX66E et les autres machines du réseau. Ici on voit et on entend en temps réel le flux des messages échangés: pour chaque spam reçu et lu, SN W8931CGX66E renvoie sa réponse générée par son algorithme interne.
  • Le Monologue : un enregistrement sonore où l’on entend un monologue de SN W8931CGX66E. On y mesure à quel point il est devenu délirant et combien cette transformation est définitive.

Une histoire de science-fiction sur les spams et la rébellion d’un ordinateur. Les ordinateurs seraient-ils devenus des entités intelligentes délirant entre elles sur le réseau et nous inondant de spams ? Que se passe-t-il quand ces cerveaux artificiels contrôlés par des forces mystérieuses se libèrent et se répondent (ou se répandent) dans des dialogues absurdes et entropiques ?

Bois Mort
Bois Mort Bois Mort, est un amoncellement de néons sous la forme de branches lumineuses dont les radiations électromagnétiques deviennent sonores. Inspirés par le paysage créé dans l’oeuvre Memory Lane, Luque Sanchez décide un système relativement simple en apparence capable de générer des formes complexes à l’aide des tubes de néons. Ces branches électroniques sont à l’origine d’un comportement lumineux. À l’aide de hauts-parleurs, le son des ondes électromagnétiques est transformé et amplifié.
Clones
Clones Clones est une installation de Félix Luque Sánchez, issue d’un concept global nommé Different Ways To Infinity, et comprenant initialement plusieurs pièces, dont Modular et Chaos. Clones se compose de deux pendules inversés, de la taille d'un homme, dirigés par un algorithme programmé de manière aléatoire et chaotique, qui tente de conserver l’équilibre de chacun des deux balanciers quand ceux-ci atteignent leur apex. Cette œuvre émouvante humanise en quelque sorte la machine dans sa tentative maladroite pour atteindre un équilibre et un aplomb éminemment précaires, dans un environnement géré par le hasard et les lois du chaos.
Memory Lane
Memory Lane Memory Lane est une installation plurimédia qui nous transporte hors de l’espace et du temps. À travers différents éléments représentés en modélisation 3D, Memory Lane plonge le spectateur dans un environnement sonore qui incite à se questionner sur notre rapport au temps et à la mémoire.


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